Rencontres de Smara, du 11 au 14 novembre à Smara, rassemblent des érudits, penseurs et responsables religieux autour du dialogue interculturel et interreligieux. Une vidéo de présentation. À l’ouverture, plusieurs participants rappelleront que « la paix, la tolérance et la coexistence ne sont pas des slogans mais des exigences de travail collectif », posant le cadre d’échanges orientés vers des résultats.
Un intervenant a souligné « le rôle historique du Maroc et du commandeur des croyants dans la protection et la reconnaissance des religions ». Il a insisté sur une responsabilité institutionnelle qui dépasse le cadre national. Selon lui, cette continuité explique la place donnée aux ulemas et aux acteurs du terrain.
Les organisateurs décrivent le positionnement du pays en ces termes : « Le Maroc promeut un islam apaisé, inscrit dans la Constitution et porté par ses institutions savantes ». Cette orientation structure l’ensemble des travaux annoncés. Cet ancrage doctrinal vise des effets concrets sur l’éducation, la médiation et la coopération internationale.
Le choix de Smara n’est pas anodin. La ville, marquée par une tradition soufie ancienne, est présentée comme « un lieu de spiritualité et de paix, propice à la compréhension mutuelle ». Cette référence sert de fil conducteur à un programme qui articule réflexion et immersion.
Pendant quatre jours, les participants alternent sessions de travail, visites culturelles et archéologiques, et rencontre avec des coopératives féminines afin de « valoriser le rôle des femmes dans le patrimoine local ». Plusieurs voix ont mis en avant des pistes comme le tourisme religieux durable et des repères symboliques partagés. Un participant a relevé « la force du chiffre 7 dans les trois religions monothéistes » pour relier concepts et pratiques.
L’ambition affichée est claire : « faire des Rencontres de Smara une plateforme de concertation durable, capable de produire des recommandations utiles à la culture de la paix et au rayonnement des valeurs humanistes du Maroc ». Les organisateurs expriment l’espoir d’un « rayonnement universel » fondé sur des contributions mesurables plutôt que sur des déclarations d’intention.



